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CONTINGENCES

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17 août 2006

Aux urnes citoyens!

La campagne électorale a commencé.  En octobre on désigne Président, sénateurs, députés.  Les hostilités aussi ont débuté et déjà on entend les mêmes arguments lancés de part et d'autre du ring. On sait aussi qu'ici où le vote est obligatoire (qui ne vôte pas risque des sanctions dûment prévues par le code électoral) rien ne changera véritablement tant qu'une réforme de fond du système politique brésilien ne sera pas entreprise et acceptée.
C'est un travail de longue haleine car très certainement comme partout ailleurs , on n'abandonnera pas aussi facilement les privilèges distillés par une classe politique corrompue, menteuse et démagogue (mais cela on le sait n'est pas l'apanage du Brésil).
Voyons! Gouverner au Brésil est une affaire de coalition qui se fait et se défait au rythme des affaires, selon les menus avantages glanés ici ou là, selon que telle proposition de loi est ou n'est pas vôtée au parlement. Il existe au Brésil une bonne trentaine de parti politique, signe manifeste de la diversité et de la liberté d'expression d'une véritable démocratie, mais frein tenace à l'exercice réel de cette souveraineté: bien souvent l'électeur ne sait pas que choisir ou pour qui voter.
Lorsqu'il parvient à choisir son candidat c'est rarement sur la base d'un projet politique clairement exprimé tant sur le fond comme la forme. La plupart des formations n'ont en effet aucunes propositions concrêtes. tout le monde veut augmenter la sécurité, l'emploi ou améliorer le système national de Santé mais personne  au grand jamais serait dans la capacité d'expliquer comment il espère réussir cela. D'ailleurs il est bien rare que les projections d'avenir de chaque politicien ne dépasse le cadre d'une législature: comme en  affaire, on prévoit gros et rapidement.
Il est impressionnant de constater combien chacun se targue de lutter contre la corruption. C'est peut être l'argument de campagne qui fait le plus recette; C'est aussi la gangrène la plus résolumment admise.
Voilà une autre plaie du pays: s'enrichir rapidement au détriment des autres , parfois en abusant de ces derniers; C' est tellement répandu et naturel que lorsqu'il s'agit de sanctionner les coupables démasqués de fraude, personne ne se sent suffisamment innocent pour pointer le doigt vers ceux là.
Oui le Brésil est encore une démocratie très jeune. Avec sans doute une refonte de son système politique, une véritable lutte contre la corruption et une éducation politique , ou tout simplement sociale, meilleure sera-t-il possible très certainement que ce pays progresse au rythme qu'il mérite. Jusqu'à ce jour le pays n'ira jamais de l'avant.

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10 août 2006

Du bon usage de la corruption

Je le disais, la corruption est un sport national brésilien: il faut s'enrichir le polus vite possible sur le dos des autres, même éventuellement par des moyens illégaux; il faut le faire aussi vite que possible car on ne sait jamais de quoi demain pourra être fait.

Jamais pourtant la lutte contre la corruption n'a jamais été si ouverte et si médiatisée qu'en cette année. Les arrestations se succèdent et on s'habitue même à voir défiler les députés, les sénateurs, les procureurs, menottes aux poings.

Est-ce le retour de bâton du PT, parti du président Lula? La majorité de ses cadres a été proprement expédiée en dehors du gouvernement après le scandale du "mensalão", cet argent grassement distribué aux parlementaires brésiliens pour s'attirer leur faveurs.

Alors depuis le ménage n'arrête plus ! Ici un scandale sur l'achat d'ambulances sur facturées impliquant une centaine de parlementaire; là 44 personnes à de hauts niveaux arrêtées dans l'Etat d'Amapa et accusées de fraude sur les licitations publiques.

On n'avait jamais autant travaillé sur le sujet et c'est d'ailleurs un des principaux arguments de Lula lorsqu'on l'accuse d'être impliqué dans les scandales dont il s'est toujours tiré en affirmant, à plusieur reprises - et c'est même devenu le prétexte à de bonnes blagues -  " Je ne suis au courant de rien et n'ai jamais rien su de tout cela! ".

D'ailleurs le sujet est si sensible que Alckmin, principal autre candidat aux prochaines élections présidentielles du mois d'octobre prochain, et donc opposant à Lula qui doit se représenter, a promis un plan anti-corruption!

Reste à savoir si tous ces actions spectaculaires ne seront pas de simples effets de manches et si les grosses pointures qui sont tombées seront effectivement condamnées. Cela c'est beaucoup moins sur puisque le justice brésilienne n'est pas la même pour tous.

6 août 2006

Politiquement correct

Cela circule sur internet!

Les règles du politiquement correct quand on parle d'un conflit Israélo-Arabe:

Règle #1: Au Moyen Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent en premier et les Israéliens qui se défendent. On appelle cela la riposte justifiée.

Règle #2:Les Arabes, qu'ils soient palestiniens ou Libanais, n'ont pas le droit de tuer des Israéliens. On appelle cela du terrorisme.

Règle #3:Israël à le droit de tuer des Arabes. Cela s'appelle de la légitime défense ou, ces derniers jours , des effets colatéraux

Règle #4:Quand Israël tue trop de civils, le monde occidental l'appelle à la modération. On appelle cela la réaction de la communauté internationale

Règle #5:Les Libanais et les Palestiniens n'ont pas le droit de capturer des militaires Israéliens, même en nombre réduit et tant bien même seraient-ils un ou deux seulement.

Règle #6:Israël a le droit de capturer ou de kidnapper autant de personnes qu'il le désire (soit à la date d'aujourd'hui 10 000 Palestiniens dont 300 enfants et 1000 Libanais emprisonnés sans procès dans des prisons israéliennes). Il n'y a aucune limite imposée, pas de nécessité de preuve ou de culpabilité. Il sufffira uniquement d'utiliser le mot terrorisme pour tout justifier.

Règle #7:Quand vous prononcez le mot "Hezbollah" n'oubliez jamais de dire immédiatement "aidé par l'Iran ou la Syrie"

Règle #8:Quand vous parlez d'Israël ne jamais insinuer qu'il puisse être appuyé par les Etats-Unis, la Grande Bretagne ou quelconque autre petit pays  car le peuple pourrait croire à un conflit inégal.

Règle #9:Si vous vous rendez en Israël, ne prononcez pas les mots "territoires occupés", "Résolutions de l'ONU", "Conventions de Genève" ou "Droits de l'homme". Cela pourrait être préjudiciable à l'audience de la Fox Tv.

Règle #10: Les israéliens parlent mieux l'anglais que les arabes.Voilà pourquoi il faut les laisser parler le plus possible pour mieux expliquer en détail les point 1 à 9. On appelle cela du Journalisme neutre et objectif.

Règle #11:Si vous n'êtes pas d'accord avec ces règles ou que vous preniez parti pour les Arabes contre les Israéliens, vous devez certainement être un dangereux anti-sémite. Vous devriez même envisager de présenter vos excuses en public pour oser vous exprimer ouvertement au sujet du génocide arabe.

La liberté de parole et la démocratie ne sont-elles pas formidables?

Sans commentaires

1 août 2006

Merci de votre rancoeur!

Ce matin, je ne sais pas si je dois être flatté ou inquiet . Ce matin je ne sais pas si je dois me féliciter un jour d'avoir décidé de parler, ou si dois revenir sur mon idée première que je peux moi aussi agiter un peu la boite à surprises. Toute la journée d'hier "Contingences" est resté hors ligne. Incompréhensible! Je ne suis qu'un webmaster d'opérette et ne touche pas à la structure de mon site de peur qu'il ne se bloque. Je regarde fonctionner comme jadis on déclara " et pourtant elle tourne". Toute la journée d'hier je suis donc resté en contact avec le service technique de mon serveur qui ne voyait aucune raison logique à ce "bug". Toute cette journée d'hier je l'ai passée à tenter de me souvenir des manipulations d'édition faites durant les dernières heures, tentant d'identifier une erreur de ma part.

Toute la nuit dernière surtout, pensant que le site ne reviendrait pas, je me suis occupé à recopier texte par texte mon site ( j'en avais fait une sauvegarde sur mon propre disque dur) sur un blog que je n'ai jamais cessé d'alimenter. Un travail de titan mais le blog reprends aujourd'hui aussi la plupart - pas tous encore - des textes du site.

Et puis ce matin grosse surprise au réveil. Le site est revenu après intervention du service technique (je les en remercie). Mais on m'a confirmé ce à quoi je n'avais pas même pensé.

"Contingences" a fait l'objet d'une attaque en règle par des malfaisants qui se sont introduit dans ma base de donnée et l'on bloquée par une commande semble-t-il facile à insérer vu que j'utilise une ossature et un système de publication connu de tous.

Pourquoi voudrait-on me faire taire ou du moins planter mon site? Je ne sais pas . Sans doute est-ce du à mes dernières prises de positions sur le conflit qui déchire actuellement le Liban , prises de positions en fait neutres et dans lesquelles je m'insurge contre toute guerre dénonçant les abus aussi bien des uns comme des autres. Je reprend ici des articles parus principalement sur un salon MSN. Mais il semble qu'ici soit plus compliqué à infiltrer que mon site. On s'en est donc pris à lui.

Alors oui je suis en colère. Oui vous m'avez bien eu. Mais je ne dévierai pas d'un iota de ma ligne éditoriale. Merci à vous de m'avoir fait douter et aussitôt rassuré sur la justesse de ma démarche.

Merci de votre indéfectible rancoeur!

1 août 2006

Le cri de la mouche

par XABA

bzzzzz..bzzzzzzzz

Je n'ai pas vingt ans mais déjà, on me l'a dit ce matin avec une sorte d'amabilité ordurière, je suis irrémédiablement malade de préjugés.

Il est convenu que c'est un travers difficilement pardonnable aux libres penseurs et moins encore admis chez des esprits encore en friche. La complicité d'un doute ou d'une hésitation, dit-on, ne devrait jamais faire défaut à un certain âge. On aurait ainsi aimé retrouver chez moi un peu des illusions depuis longtemps perdues, avant moi, par d'autres. Sans doute ne me pardonne-t-on pas d'être tombé dans les mêmes travers qu'eux.

Mais les autres finalement convergent. Ils rentrent et leur manège en quelque sorte m'amuse. Ils ont l'air aussi morts que je suis bien vivant. Est-ce leur regard tellement immobile qui les condamne à une peine si perpétuelle?

Puis, logiquement, le temps s'épuise et enfin s'arrête.

Un rayon de soleil a tout de même trompé la surveillance des murs hérissés de verres pilés. Un insecte s'est posé sur l'épaulette de ma chemise. Je l'ai choisi rouge. Cela aussi on ne me le pardonnera pas aisément.

L'insecte bourdonne. Je rassemble quelques souvenirs. Les porteurs de torches sont maintenant tous en place.

Sur le mur d'en face, l'ombre de l'insecte elle aussi frémit.

Il y a un bruit de verre brisé, de soleil qui rebondit sur les torches. Peut-être est-ce simplement un bruit de culasse...

Avant le rideau final, il y a plusieurs déflagrations et une seule mouche.

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1 août 2006

Point virgule atomiquement fiable

par xaba

Cantique au "."

Ne nous limitons pas.

Ne nous fixons aucun impossible.

N'ayons surtout aucun remord.

Admettons une bonne fois pour toutes que tout s'envisage, que rien ne se refuse. On passera ainsi d'une histoire à l'autre et on en reviendra, en une conjugaison illimitée de styles , peut-être d'interférences.

On relèvera tous les défis syntaxiques: décrétons la fin de l'immobilisme, vive le sens libéré.

Le véritable sens de l'histoire est au delà de notre compréhension immédiate. Il n'existe pas dans notre champ habituel de traduction qui nous commande logiquement des interprétations pré déterminées, rarement aléatoires.

Il demeure dans le canevas encore en friche d'une infinité d'interprétations possibles qui, combinées entre elles, s'influent, se dépassent et se transcendent pour laisser enfin place à l'ennemi juré de l'auteur cartésien: l'éventuel.

Ah! Qu'il est doux de ne rien écrire quand tout s'agite autour de nous;

1 août 2006

Tous des rats

par Xaba

Nous ne sommes pas plus libres que des rats. Un instant, nous en avons l'illusion. C'est que, contrairement aux rongeurs, nous avons l'alternative de pousser ou non notre roue.

La somme de nos efforts pour qu'elle tourne à un rythme exclusif - non seulement nous nous sentons supérieurs aux rats mais nous ne voulons surtout pas leur ressembler - est entachée de dérisoire, nos scénarios restant vains et inutiles.

Nous allons de l'avant!

Mais lorsque la souris progresse absente- elle pousse sa roue comme elle pourrait grignoter une noix ou faire du trapèze ( pour autant qu'elle ait conscience d'en posséder un) - nous faisons du surplace, obnubilés par la nécessité de pousser autrement notre juchoir sitôt vaincu son inertie et à travers lui la nôtre.

Notre véritable liberté serait de nous projeter dans cette roue, de n’envisager que la foulée violente et superbe qui nous fait progresser, le coup de rein nécessaire à chaque retour de balancier; de vibrer à l’unisson de la corde, d’osciller en écho du contrepoids, sans doute d’en approcher involontairement le synchronisme, de nous y perdre, d'imprégner la fibre, le substrat de ce bois saisis, de nous y abandonner, ne serait-ce qu’une seconde, une fraction imperceptible de nanoseconde.

Peut-être approcherions nous ainsi l'essence de l'existence...

Notre perte réside hélas dans notre ambition à vouloir toujours plus de vitesse, de grâce ou d’équilibre, de telle manière que cette fin qui pourrait nous affranchir du malheur s'efface derrière de tyraniques moyens, ces barreaux insoupçonnables de cages invisibles.

Nous sommes faits comme des rats et cela nous empoisonne l'existence.

31 juillet 2006

La tentation de l'imposture

par Xaba

Alors, j’écris, là, posé sur le rebord de ma fenêtre.
Comment deviner avec certitude si se sont les mots qui me portent ou moi qui en vérité les cueille ?
Jusqu’à quel point suis-je en fait à leur merci, pour qu’ils me prennent ainsi de la sorte, par surprise, par traîtrise ? Aucun d’entre-eux n’échappe pourtant à ma vigilance, à ma monstrueuse autocratie. Je profite ainsi de ma lâcheté, plus encore sans doute de la leur, pour me cacher, pour me tapir dans l’obscurité de leur vraisemblable, dans leur ombre, dans ma faiblesse, dans cette part de moi/eux qui m’effraye et à laquelle je voudrais me refuser.

Mais les mots reviennent.En connaissez-vous qui disparaîssent éternellement ?

Je peux tricher. Je peux dire que je suis un autre. Je peux me projeter à corps et à cri sur des scènes dont soudain je serais l’étoile, l’une d’entre elles du moins puisque je n’en suis pas à un masque prêt.

Mais les mots reviennent.

L’imposture jamais ne persiste.

On ne trompe jamais véritablement son lecteur, l’unique, le vrai, le seul qui compte. Tantôt aura-t-il l’âme pour vibrer à notre unisson et on lui offrira des promesses qui demeureront tels ces commandements aux frontons des temples grecs "Connais toi !". Et tant pis s’il n’en a pas le courage. Tant pis si cette lecture demeure stérile. Les mots ont une vie qui leur est propre et à laquelle même moi, auteur, ne peut résister.

Il se trouvera bien un autre qui un jour se laissera prendre par surprise...

31 juillet 2006

Regrets

Je marchais le long d’une plage, solitaire, sans bruit, sans la moindre excuse.
Je déambulais triste, consterné, avec pour seuls témoins le soleil couchant et son masque funèbre.
Je cheminais pensif, absorbé, submergé par des regrets dont je me serais contenté si le poids du remord n’êut pas été plus fort et possessif. Et à chaque foulée de cette errance inutile, saisissais l’ampleur de mes pas déjà gaspillés.

Je l’aurais volontiers courtisée avant qu’elle ne disparaîsse. Peut-être aurais-je même pu l’aimer si je n’avais été aveugle. Si l’arrogance de ma vie n’eût pas été maladive.
Les erreurs que l’on comptabilise sont impitoyables : toujours il est une heure à laquelle on doit payer son dû. Elles viennent à nous telles des créancières intransigeantes qui ne se satisfont pas de dettes à moitié payées. Parfois même elles nous mettent en demeure. Alors on doit bien s’acquitter ; mais on aura beau renégocier son crédit, Il faudra un jour passer à la caisse.

Je comprenais sur ce rivage quel fut mon égoisme. De n’avoir su accepter tout ce qu’elle voulait pourtant généreusement m’offrir. L’amour, le bonheur, peut-être le mariage. Ces illusions que je reniais avec tant d’orgueil, par peur peut-être d’écrire le mot espoir, ridicule bout de chandelle à la flamme si fragile mais qui pourtant nous illumine.
Oui ! Ce soir là , je promenais le deuil de ma jeunesse qui disparaissait comme Phébus décline, quand il se couche et nous plonge dans le crépuscule.

xaba

31 juillet 2006

Sonhos et rêves

par Xaba

Elle ferme les yeux. A moins qu’en fait elle ne les ouvre plus grands que jamais.

Elle retrouve alors les berges de son fleuve, son fleuve mort et vivant à la fois, qui charrie la mort lorsque brusquement il se réveille, trop rarement et aussi beaucoup trop vite.

Vivida, exclusiva, a esperança é um sentimento que se projeta mas nunca se alcança - les rêves vivent au delà d’une certaine ligne d’horizon - e se por acaso a ficção vira um dia realidade, nunca será tão feliz como a tristeza se chora - mais elle a beau monter haut dans le ciel, celui-ci ne retombe jamais qu’en larmes dans ses yeux.

Elle fait ainsi des allers retours entre ici et là-bas, ne se demande plus si ces larmes sont de joie ou de désespoir, prie plus pour oublier que pour retrouver ce qu’elle n’a jamais en fait vraiment perdu.

C’est le sort de pauvres gens de devoir vivre par procuration. Viver e chorar ainda mais, essa é a regra !

Mas todo não passa de um sonho. Et il faut bien faire avec, bien vivre ainsi puisqu’ainsi c’est cela ou mourir.
Alors, elle entrouvre les yeux, à moins qu’elle ne les referme. Et son fleuve maintenant a disparu. So tem agora essa favela paulistana. Oui ! Plus rien qu’un autre fleuve de misère nordestine, mais de planches et de toiles, de tôles et de vent. La misère de tout un peuple, d’une terre tant aimée et pleurée - Ô amado sertão, porque ? - pourquoi es-tu si sèche ? - meu sertão, minha terra, minha dor.

Xaba

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