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16 février 2006

Un Cri

La douleur n´est pas aiguë. Pire que cela! L´épreuve est constante. Il semble presque impossible de lutter contre elle.
Mais elle, l´autre, doit être la plus forte.
Quand à lui, il s´en moque. Il se serait bien passé de cet instant difficile.
De ce chassé-croisé à trois qui sortira vainqueur? Chaque fois, on n´y peut rien, c´est la même question.

D´abord la terrible impression de sentir le corps se comprimer, se crisper, se convulser. La sensation d´une double déchirure. Le corps qui s´ouvre, se libère, se débarrasse d´un poids qui désormais l´indispose. Qui gardera toutefois, malgré les pires moments, malgré les nausées, la nostalgie d´une symbiose parfaite

Des mains se tendent, protectrices. Elle est si seule! Face à elle-même. A d´autres qui l´accompagnent. Que peuvent-ils donc les autres? Peut être faciliter les choses. Si peu!

Voyons! Il faut pousser, inspirer, respirer.“Allons!Encore un effort!...oui! ”

Ah! Cette douleur, sourde, profonde, chaque fois plus fulgurante, oppressante. Et le doute - sournois, la fatigue, corruptrice, qui semblent lui dire “ Pourquoi tant de peine? Laisses-toi aller...”

“Docteur!..Docteur!...le pouls faiblit...on va la perdre...”

.../...

Ce soir il n´y a eu qu´un seul cri. De lui, qui après deux petites tapes, la réclame, elle, déjà absente. L´autre repart sans mot. La mort toujours savoure ses succès un peu à l´écart. Silencieusement, sans aucun doute

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