Regards sur le vide

Regards sur le vide

Cassiopée...

Cette histoire commence parce qu’il faut bien qu’une autre se termine. C’est ainsi. On n’y peut rien. C’est d’une logique en fait absolument raisonnable.

Une impossibilité - du moins ce qui jusque-là nous paraissait improbable - se profile toujours ainsi, dans l’agencement aléatoire et indescriptible des petits comme des grands faits de la vie.

On pensait, on assénait, parce que cela nous ravit et peut-être aussi nous rassure, que l’existence est d’une constance implacable, que les corps déclinent, que les âmes aussi se perdent, tant bien même l’espace serait rempli et l’équilibre raisonnablement prouvé. On pleurait en se disant que l’histoire à une fin, en souhaitant que la chute ne soit pas trop dure !

On avait les yeux de Chimène braqués sur notre propre nombril.

Ouvrons notre regard sur l’univers, sur le cosmos impalpable et pourtant si fécond.

Chaque naissance est aussi décès, chaque progrès trouve en lui ses propres limites. Il y a dans chaque mot altruiste le deuil d’une parole égoïste.

Oui ! Ouvrons notre regard sur le vide où il se perdra à l’infini mais dont il reviendra sans doute, ne rencontrant aucun obstacle, enrichi d’une part de rien et aussi d’un peu du Tout.

xaba