Pas de solution?

Pour ma part ici que fais-je ? Rien. Je ne donnais pas même mon avis ou mon opinion. Ou plutôt si, mais comme il m'est impossible de prendre partie,  j'essayais de donner des faits, des informations et des pistes de réflexions sur ces données.

Parce que je souhaite aussi que cette prof de lettres de Beyrouth que je connais et qui vit dans le sang et les larmes sache qu'il y a quelque chose de plus important que tout :  l'amitié et la fidélité comme je l'ai appris avec d'autres amis libanais.

Aujourd'hui pourtant je vais déroger à mon habitude et expliquer en partie pourquoi à mon sens  tout cela est un immense "machin".

Cela en est un parce que de toutes les manières, à cette heure ou le Roi d'arabie Saoudite prédit de graves troubles au Proche Orient si l'agression israélienne continue, au moment aussi ou le principal leader religieux iranien annonce "une tempête sans précédent" si le  cessez le feu n'est pas déclaré , il n'y a pas et il n'y aura pas de solution possible au Proche Orient tant que tous les belligérants ne seront pas capable de s'assoir à la même table, quelle que soit leur religion, pour dire: "Nous pouvons, nous devons et nous allons vivre ensemble puisque nous sommes les frères d'un descendant unique et que nos destins seront toujours liés. Alors autant s'y faire ".

Et pour cela il faudrait que la terre, et l'eau, soit partagée équitablement.

Et pour cela il faudrait que le sacré ne soit pas sous la garde des baionettes mais soit déclaré lieu ouvert.

Oui ! A mon sens l'unique solution sans doute - certainement ai-je tort puisque je ne suis ni arabe ni juif - et e,core moins croyant, c'est de déclarer Jerusalem ville ouverte, de construire des quartiers ou tout le monde vivra ensemble, et des écoles où l'on enseignera indifférement de la confession.

Et j'en reviens alors , comme je lui disais dans un mail personnel, à l'importance pour moi d'Ysolda: elle est professeur et mère. A double titre son importance est capitale.